J'essayais d'étudier la pharmacognosie, une matière passionnante (Not), et je reçois un texto de mon collègue québécois, présentement en Belgique. Il me parle de la place et tout. Et je devais en faire un article, sur fond d'Enya (Je trouve ça relaxant pour étudier).
Nous sommes trois. 2 filles, 1 garçon. Nous sommes dans la même cohorte à Québec. Nous avons tout au long de l'année des cours dans le même amphi. Avant nos attributions, j'avais parlé une fois au mec (Full français comme terme), jamais à la fille.
Avec le recul, j'aurais pu ne jamais leur parler. Je me demande même si à Québec, nous serions devenus amis.
Parce qu'ici, on est quasi-inséparables. Bon, on travaille au même endroit et on a les mêmes cours, mais ça va plus loin que ça.
Pour chacun de nous, les 2 autres sont les seules figures du Québec présentent. Les 2 seules autres personnes qui comprennent pourquoi les millions de petites différences ne sont pas que des détails.
Que ce soit pour hurler de rire en se racontant notre journée de travail dans le bus et la façon de travailler si particulière aux français, ou en se plaignant d'une habitude nous semblant absurde. Ou encore, cette soirée à presque manquer d'air de rire, parce que le mec français, il a utilisé un terme tout à fait correct en France, mais tout à fait odieux au Canada.
Quand j'ai besoin d'aide, c'est vers eux que je me tourne.
C'est rendu qu'on se texte pour se parler de la vie courante, comme des amis. On organise des voyages ensembles le week-end (Autre expression française. Bientôt, je vais me mettre à dire « du coup » à tous les 3 mots), comme des amis.
Parce que c'est ce que nous sommes maintenant.
Je le répète, dans notre quotidien, peut-être n'aurions-nous jamais tissé de liens.
Alors, je me compte chanceuse. Sans eux, j'me sentirais vachement perdue.
XOXO
Megg