Mon vol partait de Montréal à 21h un dimanche soir. Je suis donc arrivée à Charles-de-Gaulle lundi matin vers 10h. Heure de là-bas. S’en est ensuivi une suite de moyen de transports divers. RER jusqu’à Paris. Métro pour atteindre la gare de train. Train intercité pour Rouen. Puis de là, je prendrai le tramway pour atteindre mon nouveau chez moi.
Je dis « prendrai », car au moment où j’écris ces lignes, je suis dans le train intercité. Et j’ai mal au cœur. Seulement, je ne suis pas en mesure de savoir si cela provient de mon rhume coriace (Vraiment pratique pour ma première journée en France), du train qui ballote beaucoup (Pourtant, je ne suis pas reconnue pour le mal des transports), du manque de sommeil (Le vol de 6h m’a permis de dormir 3h dans la nuit de dimanche à lundi) ou de la faim (Il est présentement 13h, mais selon mon organisme, il est 7h. Cependant, j’ai déjeuné il y a 3h00, alors…).
[Le lendemain] J’ai survécu au tramway, à l'état des lieux de ma chambre, à la passe de transport en commun, au cell, à la rencontre à mon pavillon suivi d’une rencontre au pavillon principal à l’autre bout de la ville, les courses pour se nourrir et compléter le trousseau de chambre et au vol de mes écouteurs dans un photomaton (« Vol » utilisé dans le sens de « Je les ai oubliés et quand je suis revenue, ils avaient disparu et la ‘tite madame du comptoir charcuterie juste à côté n’avait rien vu ni entendu »). C’est ainsi que j’ai meublé mes deux premiers jours.
En fait, celui d’en ce moment n’est pas encore terminé, mais je risque de rester à ma chambre car la soirée est déjà bien entamée et je suis encore épuisée du décalage horaire.
Sinon, mon 18,25 mètres carrés est plus grand que je m’y attendais et bien meublé. Il ne manque pas grand-chose et c’est propre (Même si vous entrez dans la catégorie « freak du ménage »). Tout le monde semble étonné que je sois si loin de l’école (Parce que 25 minutes de bus ou 40 minutes de marche, c’est si loin *Sarcasme*), mais moi ça me plait. Je vois de la ville!
D’ailleurs, j’oubliais le plus important. La ville est tout simplement magnifique! Je suis charmée!
Tu te promènes innocemment, au travers des bâtiments récents et anciens, ce qui est déjà beau en soi et d’un coup, tu tombes nez-à-nez avec une beauté au détour d’une rue. J’ai passé mes journées à me promener nez en l’air le sourire aux lèvres, tandis que les habitants locaux regardaient le sol ou leur cell, blasés par la beauté si souvent vue.
Bon, j’ai aussi pleuré (Rappelons l’oubli stupide de mes écouteurs, notamment), mais la raison du pourquoi sera abordé dans le prochain post.
XOXO
Megg